Les États-Unis annoncent un changement de cap face à la crise sécuritaire en Haïti

Les États-Unis annoncent un changement de cap face à la crise sécuritaire en Haïti

Dans un message fort publié sur Twitter, l’ambassadeur américain auprès de l’ONU, Mike Waltz, annonce une stratégie plus offensive contre les gangs haïtiens, appelant à une coopération internationale renforcée.

OPTIMISTE.INFO,le 8 octobre 2025.Dans une déclaration récente diffusée sur les réseaux sociaux, l’ambassadeur des États-Unis auprès des Nations Unies, Mike Waltz, a marqué un tournant dans l’approche américaine face à l’escalade de la violence en Haïti. Pour la première fois depuis le début de la crise, Washington entend adopter une position proactive pour contenir et démanteler les réseaux criminels qui plongent le pays dans le chaos.

Parmi les figures ciblées, le chef de gang Jimmy Chérizier, alias « Barbecue », est nommément cité par le diplomate. « Nous ne pouvons plus rester passifs face à ces menaces qui compromettent la sécurité de toute la population », a déclaré Mike Waltz, soulignant le danger que représente l’influence croissante des groupes armés, notamment dans les zones proches de la frontière haïtiano-dominicaine.

Une réponse collective exigée

Conscient de la complexité du terrain, l’ambassadeur américain appelle à une mobilisation élargie. « Les États-Unis ne peuvent agir seuls », a-t-il affirmé, insistant sur la nécessité d’une coopération étroite entre les autorités haïtiennes, les pays de la région et les instances internationales.

Cette nouvelle orientation stratégique s’appuie sur une double approche : renforcer les capacités sécuritaires locales tout en soutenant des initiatives politiques et économiques de long terme. Selon Waltz, la réponse à la crise haïtienne doit dépasser les simples opérations de maintien de l’ordre. Elle doit aussi s’attaquer aux causes profondes de l’insécurité, notamment l’effondrement des institutions, le chômage massif et la pauvreté.

Un contexte de violence persistante

Cette déclaration intervient alors que les gangs armés continuent d’imposer leur loi dans plusieurs quartiers de Port-au-Prince et dans certaines régions frontalières. Les violences, enlèvements et exactions sont devenus le quotidien de milliers d’Haïtiens, contraints de fuir leurs foyers ou de vivre sous la menace permanente.

Dans ce contexte tendu, les propos de Mike Waltz pourraient annoncer un engagement plus soutenu de la communauté internationale, longtemps critiquée pour son immobilisme face à la détérioration de la situation en Haïti.

Vers une stratégie intégrée

Pour l’ambassadeur, l’efficacité de cette nouvelle stratégie dépendra de la capacité des acteurs impliqués à travailler main dans la main. « L’action concertée ne doit pas se limiter à l’aspect militaire ou sécuritaire », a-t-il averti. Il plaide pour des mesures structurelles visant à rétablir l’autorité de l’État, garantir l’accès aux services de base et offrir de réelles alternatives aux jeunes tentés par la criminalité.

Alors que le pays s’enfonce dans une crise multidimensionnelle, l’appel de Mike Waltz pourrait bien être le signal d’un réveil diplomatique et opérationnel. Reste à savoir si les paroles seront suivies d’actes concrets.

La Rédaction

Haïti : Les États-Unis livrent 20 véhicules blindés à la nouvelle Force de répression des gangs

Haïti : Les États-Unis livrent 20 véhicules blindés à la nouvelle Force de répression des gangs

Alors que la violence armée s’intensifie en Haïti, les États-Unis ont livré 20 véhicules blindés destinés à renforcer les capacités de la Force de répression des gangs (FRG) et de la Police nationale d’Haïti (PNH).

OPTIMISTE.INFO,le 7 octobre 2025. Dans un communiqué diffusé cette semaine, l’ambassade américaine à Port-au-Prince a précisé que cet appui vise à renforcer l’efficacité opérationnelle des forces haïtiennes engagées dans la lutte contre les gangs criminels, qui continuent de semer la terreur à travers le pays, notamment dans la région métropolitaine de la capitale.

« Ces véhicules renforceront la capacité de la FRG et de la PNH à lutter contre les gangs criminels qui terrorisent le peuple haïtien », a déclaré l’ambassade, soulignant que cette aide s’inscrit dans l’engagement des États-Unis en faveur de la sécurité et de la stabilité en Haïti.

Cette annonce intervient peu après la transformation officielle de la Mission multinationale de soutien à la sécurité (MMSS) en Force de répression des gangs (FRG), début octobre. Dotée de moyens renforcés, cette nouvelle structure a pour mission de traquer et neutraliser les groupes armés à l’origine de l’instabilité croissante dans le pays.

Si ce soutien militaire est salué par plusieurs responsables haïtiens, des inquiétudes émergent quant aux modalités d’engagement de la FRG et aux risques d’abus liés à l’utilisation de ce type d’équipements dans un contexte où la confiance envers les forces de l’ordre reste fragile.

L’enjeu est de taille : restaurer la sécurité dans les zones contrôlées par les gangs, tout en veillant au respect des droits humains et à la protection des populations civiles.

La Rédaction

Haiti: Martine Moïse : De victime à suspecte silencieuse ?

Haiti: Martine Moïse : De victime à suspecte silencieuse ?

quatre ans après l’assassinat brutal du président Jovenel Moïse, le mystère reste entier. Si certains cherchent encore des réponses, d’autres s’interrogent de plus en plus sur le rôle trouble que pourrait avoir joué Martine Moïse, la veuve du président, dans cette affaire sanglante. Aujourd’hui, son silence face à la justice et ses sorties médiatiques calibrées sèment le doute et renforcent les soupçons.

OPTIMISTE.INFO,le 7 Octobre 2025.

Une veuve trop discrète pour être innocente ?

Alors que l’enquête progresse lentement mais sûrement, plusieurs figures majeures ont été arrêtées ou inculpées, parfois en territoire étranger. Pendant ce temps, Martine Moïse, pourtant présente sur les lieux du crime et survivante officielle de l’attaque, a refusé à plusieurs reprises de répondre aux convocations de la justice haïtienne. Une posture que beaucoup jugent suspecte.

Pourquoi refuser de coopérer si l’on n’a rien à cacher ? C’est la question que se posent magistrats, journalistes et citoyens. Au lieu de répondre à la justice de son pays, Martine Moïse préfère publier des messages sur les réseaux sociaux, jouant sur l’émotion collective et dénonçant des « oligarques » et « politiciens terroristes » sans jamais fournir de preuves tangibles.

Une communication savamment orchestrée

Dans une récente note publiée sur son compte X, Martine Moïse reprend la rhétorique de la victime impuissante, dénonçant 51 mois de violence, d’impunité et d’oppression. Elle évoque la « capture du pouvoir » et appelle à la vigilance populaire, tout en opposant justice divine et justice humaine.

Mais derrière ces phrases lourdes de symboles se cache un refus évident de transparence. Plutôt que de se soumettre aux exigences de l’enquête, Martine Moïse préfère manipuler l’opinion publique, déviant ainsi l’attention des questions fondamentales : Que sait-elle vraiment de l’assassinat de son mari ? Pourquoi refuse-t-elle de témoigner ?

L’impunité comme stratégie politique

Ce mutisme stratégique s’inscrit dans un paysage haïtien ravagé par la corruption, les violences armées et la faillite des institutions. Martine Moïse semble bien consciente du chaos ambiant, et s’en sert pour justifier son retrait, tout en envoyant des signaux politiques très clairs.

Elle tente de reprendre la main, non pas en tant que témoin ou victime, mais en tant qu’actrice politique. Une posture qui dérange, car elle instrumentalise la douleur nationale pour occulter son propre rôle dans une affaire qui exige clarté, vérité et justice.

Une justice à deux vitesses ?

Pendant que des suspects mineurs croupissent en prison ou sont extradés, la veuve du président continue de vaquer à ses occupations à l’étranger, entre conférences et publications sur les réseaux sociaux. Cette impunité flagrante nourrit un sentiment d’injustice dans une société déjà meurtrie par des décennies de trahisons politiques.

La justice haïtienne, lente et gangrenée, semble impuissante face à une figure encore auréolée de légitimité symbolique. Mais cette image s’effrite. Le peuple haïtien mérite mieux qu’un théâtre médiatique : il mérite la vérité, même si celle-ci dérange, même si elle révèle que le crime n’est peut-être pas venu uniquement de l’extérieur.

Conclusion : une question d’honnêteté

Martine Moïse ne peut indéfiniment se cacher derrière des slogans ou des références spirituelles pour éluder la justice. Si elle a réellement été victime ce 7 juillet 2021, elle doit le prouver, non sur X, mais devant les juges. Faute de quoi, elle continuera d’alimenter les soupçons, et avec eux, l’idée glaçante que la vérité sur l’assassinat du président pourrait bien commencer… à la maison.

La Rédaction

Haïti : 150 jeunes militaires guatémaltèques en formation pour intégrer une nouvelle force anti-gang – entre espoir et scepticisme

Haïti : 150 jeunes militaires guatémaltèques en formation pour intégrer une nouvelle force anti-gang – entre espoir et scepticisme

Au camp militaire de Mariscal Zavala, situé au nord de la capitale guatémaltèque, 150 jeunes recrues, âgées de 18 à 22 ans, suivent un entraînement intensif. Ces jeunes militaires se préparent à intégrer la Force de Répression des Gangs, une nouvelle unité spécialisée créée pour lutter contre la criminalité organisée et le trafic d’armes dans le pays.

OPTIMISTE.INFO,le 7 Octobre 2025.L’information a été confirmée par le colonel Luis Alfredo Sáenz, cité par l’Agence France-Presse (AFP). Il présente ces recrues comme « la nouvelle génération de militaires guatémaltèques », formés pour affronter les défis sécuritaires majeurs qui pèsent non seulement sur le Guatemala, mais aussi sur l’ensemble de la région.

Selon plusieurs médias locaux, notamment RC Noticias, cette force spéciale devrait être pleinement opérationnelle d’ici la fin de l’année 2025. Elle agira en coordination étroite avec la Police Nationale Civile ainsi que les autorités judiciaires, dans le cadre d’un vaste plan de répression du crime organisé et de soutien à des opérations régionales conjointes.

Le programme de formation, mené sous la supervision directe du ministère de la Défense, comprend des exercices physiques rigoureux, l’apprentissage du maniement des armes, des tactiques d’intervention urbaine, ainsi que la gestion de situations de crise. Le camp Mariscal Zavala, connu pour abriter certaines des unités d’élite du pays, sert de centre de formation stratégique pour ces futures forces spéciales.

Cette initiative s’inscrit dans la politique de renforcement de la sécurité intérieure engagée par le gouvernement guatémaltèque, face à la montée de la violence attribuée à des gangs transnationaux, souvent liés au narcotrafic et à des réseaux d’enlèvements. Le modèle de cette force spéciale s’inspire d’expériences similaires menées dans des pays voisins, notamment au Salvador.

Reste à savoir si cette nouvelle force pourra effectivement répondre aux attentes placées en elle, dans un contexte où les populations oscillent entre espoir d’un changement réel et scepticisme quant à l’efficacité durable de ces initiatives militarisées.

La Rédactiom