L’Office de la Protection du Citoyen (OPC) a exprimé sa vive indignation face à un cas de viol présumé impliquant un policier affecté au commissariat de Saint-Marc. L’institution nationale de défense des droits humains a adressé une correspondance officielle à l’Inspecteur Général de la Police Nationale d’Haïti (PNH), Frédérick Leconte, pour demander que des mesures urgentes soient prises.
OPTIMISTE.INFO,le 1er novembre 2025. Selon les informations communiquées par l’OPC, le policier identifié sous le nom de Sévère Aly aurait agressé sexuellement une mineure de 16 ans alors qu’elle se trouvait en garde à vue dans les locaux du commissariat. L’institution rappelle que, conformément aux normes en vigueur, aucun mineur ne devrait être détenu dans les mêmes espaces que des adultes, encore moins dans des conditions susceptibles de compromettre sa sécurité.
Dans sa lettre, l’OPC s’appuie sur l’article 31 de la loi du 3 mai 2012, qui lui confère le droit d’intervenir dans toute affaire de violation présumée des droits humains. L’organisme recommande que le policier incriminé soit “remis, sans délai, à la justice pour les suites de droit” et demande que des mesures de protection immédiates soient adoptées en faveur de la victime, notamment des soins médicaux et un accompagnement psychologique.
De l’autre côté, l’Office attire l’attention des autorités policières sur d’autres cas similaires enregistrés dans le pays, notamment dans le département de la Grand-Anse, où certains dossiers, selon l’institution, “sont noyés, certaines fois négociés en marge de la loi”.
Face à cwtte situation, l’’OPC assure suivre de près l’évolution de cette affaire et dit compter sur la diligence de l’Inspection Générale de la PNH pour garantir que la lumière soit faite et que justice soit rendue.
La Rédaction