Mirebalais, 1er août 2025. Dans le Plateau Central en proie à une violence persistante, le cri de détresse d’un homme de 79 ans résonne comme un symbole du désespoir grandissant. Épuisé, les yeux embués de larmes, il déclare : « Nous sommes condamnés à mourir sous les balles des bandits. »

La population de Mirebalais vit aujourd’hui dans la peur permanente, confrontée à une recrudescence des attaques armées. Autrefois relativement paisible, la commune est désormais la cible régulière de groupes armés qui contrôlent certaines routes, pillent les maisons et terrorisent les habitants.

Face à cette situation, des centaines de familles ont fui leur domicile, cherchant refuge dans des écoles, des églises ou sous des abris de fortune. Les appels à l’aide se multiplient, mais les réponses de l’État tardent à venir.

Les organisations locales tirent la sonnette d’alarme. Le silence prolongé des autorités, en pleine crise humanitaire et sécuritaire, ne fait qu’alimenter la frustration et le sentiment d’abandon. À Mirebalais, la question n’est plus de savoir si les bandits reviendront, mais quand.

Optimiste.info

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