L’Assemblée législative de transition du Burkina Faso a voté à l’unanimité une loi controversée criminalisant les relations homosexuelles. Si elle est signée par le chef de la junte militaire, Ibrahim Traoré, cette loi entrera en vigueur et imposera des peines allant de deux à cinq ans de prison, ainsi qu’une amende dont le montant n’a pas été précisé.
Le ministre de la Justice, Edasso Rodrigue Bayala, a précisé que les étrangers récidivistes pourraient faire l’objet d’une expulsion, dans le cadre d’une réforme plus large du Code des personnes et de la famille. Cette réforme introduit également de nouvelles conditions pour l’acquisition de la nationalité burkinabè par le mariage et consacre légalement les mariages religieux et coutumiers.
Déjà en 2023, le Conseil supérieur de la communication avait interdit la diffusion de contenus faisant la promotion de l’homosexualité à la télévision, illustrant une tendance politique et sociale de plus en plus répressive à l’égard des minorités sexuelles.
[9/2, 11:50 PM] ChatGPT: Avec cette législation, le Burkina Faso rejoint plus de 30 pays africains ayant adopté des lois criminalisant l’homosexualité, au moment où plusieurs ONG de défense des droits humains tirent la sonnette d’alarme sur la montée de l’homophobie institutionnalisée sur le continent.
La Redaction