Haïti : Vers une réforme curriculaire plus adaptée aux besoins des élèves

Haïti : Vers une réforme curriculaire plus adaptée aux besoins des élèves

Le Ministère de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle (MENFP), avec l’appui de l’UNESCO à travers le BIE (Bureau international d’éducation), a tenu un important atelier de consultation les 8 et 9 octobre 2025, autour de la réforme curriculaire en Haïti.

OPTIMISTE.INFO, le 11 octobre 2025. Cette initiative s’inscrit dans la continuité des efforts visant à améliorer la qualité de l’enseignement à travers la réécriture des programmes du préscolaire et des deux premiers cycles fondamentaux. Trente-sept concepteurs ont participé activement aux travaux, en cohérence avec le Cadre d’orientation curriculaire (COC), un outil stratégique mis en place pour guider la refonte des programmes selon les réalités et les besoins des élèves haïtiens.

Après une première consultation en juillet, cette deuxième rencontre a permis de réunir des acteurs issus de plusieurs secteurs de l’éducation pour faire le point sur la progression des compétences et formuler des recommandations concrètes. L’objectif final : doter le système éducatif haïtien d’un curriculum plus cohérent, pertinent et inclusif.

Cet atelier marque une étape importante dans la construction d’une école haïtienne plus équitable, centrée sur les compétences, et mieux alignée aux exigences du 21e siècle.

La Rédactiom

María Corina Machado reçoit le Prix Nobel de la paix 2025 pour son combat démocratique au Venezuela

María Corina Machado reçoit le Prix Nobel de la paix 2025 pour son combat démocratique au Venezuela

Le comité Nobel a décerné ce vendredi 10 Octobre 2025, le prestigieux Prix Nobel de la paix 2025 à María Corina Machado, figure emblématique de la droite vénézuélienne, en reconnaissance de son engagement continu en faveur des droits démocratiques dans son pays.

OPTIMISTE.INFO, le 10 octobre 2025. Dans un communiqué officiel, le comité a salué « son travail inlassable en faveur des droits démocratiques du peuple vénézuélien et pour sa lutte pour parvenir à une transition juste et pacifique de la dictature à la démocratie ».

María Corina Machado, connue pour sa position ferme contre le régime en place, incarne depuis plusieurs années la voix d’une opposition déterminée. Malgré les menaces, les intimidations et les obstacles politiques, elle a su mobiliser des milliers de Vénézuéliens autour de l’idée d’un changement démocratique durable.

Cette reconnaissance internationale intervient à un moment crucial où le Venezuela reste confronté à de nombreuses tensions politiques, économiques et sociales. Machado a réagi en remerciant la communauté internationale et en renouvelant son appel à l’unité et à la résistance pacifique.

La Rédaction

Les États-Unis annoncent un changement de cap face à la crise sécuritaire en Haïti

Les États-Unis annoncent un changement de cap face à la crise sécuritaire en Haïti

Dans un message fort publié sur Twitter, l’ambassadeur américain auprès de l’ONU, Mike Waltz, annonce une stratégie plus offensive contre les gangs haïtiens, appelant à une coopération internationale renforcée.

OPTIMISTE.INFO,le 8 octobre 2025.Dans une déclaration récente diffusée sur les réseaux sociaux, l’ambassadeur des États-Unis auprès des Nations Unies, Mike Waltz, a marqué un tournant dans l’approche américaine face à l’escalade de la violence en Haïti. Pour la première fois depuis le début de la crise, Washington entend adopter une position proactive pour contenir et démanteler les réseaux criminels qui plongent le pays dans le chaos.

Parmi les figures ciblées, le chef de gang Jimmy Chérizier, alias « Barbecue », est nommément cité par le diplomate. « Nous ne pouvons plus rester passifs face à ces menaces qui compromettent la sécurité de toute la population », a déclaré Mike Waltz, soulignant le danger que représente l’influence croissante des groupes armés, notamment dans les zones proches de la frontière haïtiano-dominicaine.

Une réponse collective exigée

Conscient de la complexité du terrain, l’ambassadeur américain appelle à une mobilisation élargie. « Les États-Unis ne peuvent agir seuls », a-t-il affirmé, insistant sur la nécessité d’une coopération étroite entre les autorités haïtiennes, les pays de la région et les instances internationales.

Cette nouvelle orientation stratégique s’appuie sur une double approche : renforcer les capacités sécuritaires locales tout en soutenant des initiatives politiques et économiques de long terme. Selon Waltz, la réponse à la crise haïtienne doit dépasser les simples opérations de maintien de l’ordre. Elle doit aussi s’attaquer aux causes profondes de l’insécurité, notamment l’effondrement des institutions, le chômage massif et la pauvreté.

Un contexte de violence persistante

Cette déclaration intervient alors que les gangs armés continuent d’imposer leur loi dans plusieurs quartiers de Port-au-Prince et dans certaines régions frontalières. Les violences, enlèvements et exactions sont devenus le quotidien de milliers d’Haïtiens, contraints de fuir leurs foyers ou de vivre sous la menace permanente.

Dans ce contexte tendu, les propos de Mike Waltz pourraient annoncer un engagement plus soutenu de la communauté internationale, longtemps critiquée pour son immobilisme face à la détérioration de la situation en Haïti.

Vers une stratégie intégrée

Pour l’ambassadeur, l’efficacité de cette nouvelle stratégie dépendra de la capacité des acteurs impliqués à travailler main dans la main. « L’action concertée ne doit pas se limiter à l’aspect militaire ou sécuritaire », a-t-il averti. Il plaide pour des mesures structurelles visant à rétablir l’autorité de l’État, garantir l’accès aux services de base et offrir de réelles alternatives aux jeunes tentés par la criminalité.

Alors que le pays s’enfonce dans une crise multidimensionnelle, l’appel de Mike Waltz pourrait bien être le signal d’un réveil diplomatique et opérationnel. Reste à savoir si les paroles seront suivies d’actes concrets.

La Rédaction

Haïti : Les États-Unis livrent 20 véhicules blindés à la nouvelle Force de répression des gangs

Haïti : Les États-Unis livrent 20 véhicules blindés à la nouvelle Force de répression des gangs

Alors que la violence armée s’intensifie en Haïti, les États-Unis ont livré 20 véhicules blindés destinés à renforcer les capacités de la Force de répression des gangs (FRG) et de la Police nationale d’Haïti (PNH).

OPTIMISTE.INFO,le 7 octobre 2025. Dans un communiqué diffusé cette semaine, l’ambassade américaine à Port-au-Prince a précisé que cet appui vise à renforcer l’efficacité opérationnelle des forces haïtiennes engagées dans la lutte contre les gangs criminels, qui continuent de semer la terreur à travers le pays, notamment dans la région métropolitaine de la capitale.

« Ces véhicules renforceront la capacité de la FRG et de la PNH à lutter contre les gangs criminels qui terrorisent le peuple haïtien », a déclaré l’ambassade, soulignant que cette aide s’inscrit dans l’engagement des États-Unis en faveur de la sécurité et de la stabilité en Haïti.

Cette annonce intervient peu après la transformation officielle de la Mission multinationale de soutien à la sécurité (MMSS) en Force de répression des gangs (FRG), début octobre. Dotée de moyens renforcés, cette nouvelle structure a pour mission de traquer et neutraliser les groupes armés à l’origine de l’instabilité croissante dans le pays.

Si ce soutien militaire est salué par plusieurs responsables haïtiens, des inquiétudes émergent quant aux modalités d’engagement de la FRG et aux risques d’abus liés à l’utilisation de ce type d’équipements dans un contexte où la confiance envers les forces de l’ordre reste fragile.

L’enjeu est de taille : restaurer la sécurité dans les zones contrôlées par les gangs, tout en veillant au respect des droits humains et à la protection des populations civiles.

La Rédaction

Haiti: Martine Moïse : De victime à suspecte silencieuse ?

Haiti: Martine Moïse : De victime à suspecte silencieuse ?

quatre ans après l’assassinat brutal du président Jovenel Moïse, le mystère reste entier. Si certains cherchent encore des réponses, d’autres s’interrogent de plus en plus sur le rôle trouble que pourrait avoir joué Martine Moïse, la veuve du président, dans cette affaire sanglante. Aujourd’hui, son silence face à la justice et ses sorties médiatiques calibrées sèment le doute et renforcent les soupçons.

OPTIMISTE.INFO,le 7 Octobre 2025.

Une veuve trop discrète pour être innocente ?

Alors que l’enquête progresse lentement mais sûrement, plusieurs figures majeures ont été arrêtées ou inculpées, parfois en territoire étranger. Pendant ce temps, Martine Moïse, pourtant présente sur les lieux du crime et survivante officielle de l’attaque, a refusé à plusieurs reprises de répondre aux convocations de la justice haïtienne. Une posture que beaucoup jugent suspecte.

Pourquoi refuser de coopérer si l’on n’a rien à cacher ? C’est la question que se posent magistrats, journalistes et citoyens. Au lieu de répondre à la justice de son pays, Martine Moïse préfère publier des messages sur les réseaux sociaux, jouant sur l’émotion collective et dénonçant des « oligarques » et « politiciens terroristes » sans jamais fournir de preuves tangibles.

Une communication savamment orchestrée

Dans une récente note publiée sur son compte X, Martine Moïse reprend la rhétorique de la victime impuissante, dénonçant 51 mois de violence, d’impunité et d’oppression. Elle évoque la « capture du pouvoir » et appelle à la vigilance populaire, tout en opposant justice divine et justice humaine.

Mais derrière ces phrases lourdes de symboles se cache un refus évident de transparence. Plutôt que de se soumettre aux exigences de l’enquête, Martine Moïse préfère manipuler l’opinion publique, déviant ainsi l’attention des questions fondamentales : Que sait-elle vraiment de l’assassinat de son mari ? Pourquoi refuse-t-elle de témoigner ?

L’impunité comme stratégie politique

Ce mutisme stratégique s’inscrit dans un paysage haïtien ravagé par la corruption, les violences armées et la faillite des institutions. Martine Moïse semble bien consciente du chaos ambiant, et s’en sert pour justifier son retrait, tout en envoyant des signaux politiques très clairs.

Elle tente de reprendre la main, non pas en tant que témoin ou victime, mais en tant qu’actrice politique. Une posture qui dérange, car elle instrumentalise la douleur nationale pour occulter son propre rôle dans une affaire qui exige clarté, vérité et justice.

Une justice à deux vitesses ?

Pendant que des suspects mineurs croupissent en prison ou sont extradés, la veuve du président continue de vaquer à ses occupations à l’étranger, entre conférences et publications sur les réseaux sociaux. Cette impunité flagrante nourrit un sentiment d’injustice dans une société déjà meurtrie par des décennies de trahisons politiques.

La justice haïtienne, lente et gangrenée, semble impuissante face à une figure encore auréolée de légitimité symbolique. Mais cette image s’effrite. Le peuple haïtien mérite mieux qu’un théâtre médiatique : il mérite la vérité, même si celle-ci dérange, même si elle révèle que le crime n’est peut-être pas venu uniquement de l’extérieur.

Conclusion : une question d’honnêteté

Martine Moïse ne peut indéfiniment se cacher derrière des slogans ou des références spirituelles pour éluder la justice. Si elle a réellement été victime ce 7 juillet 2021, elle doit le prouver, non sur X, mais devant les juges. Faute de quoi, elle continuera d’alimenter les soupçons, et avec eux, l’idée glaçante que la vérité sur l’assassinat du président pourrait bien commencer… à la maison.

La Rédaction