Au camp militaire de Mariscal Zavala, situé au nord de la capitale guatémaltèque, 150 jeunes recrues, âgées de 18 à 22 ans, suivent un entraînement intensif. Ces jeunes militaires se préparent à intégrer la Force de Répression des Gangs, une nouvelle unité spécialisée créée pour lutter contre la criminalité organisée et le trafic d’armes dans le pays.

OPTIMISTE.INFO,le 7 Octobre 2025.L’information a été confirmée par le colonel Luis Alfredo Sáenz, cité par l’Agence France-Presse (AFP). Il présente ces recrues comme « la nouvelle génération de militaires guatémaltèques », formés pour affronter les défis sécuritaires majeurs qui pèsent non seulement sur le Guatemala, mais aussi sur l’ensemble de la région.

Selon plusieurs médias locaux, notamment RC Noticias, cette force spéciale devrait être pleinement opérationnelle d’ici la fin de l’année 2025. Elle agira en coordination étroite avec la Police Nationale Civile ainsi que les autorités judiciaires, dans le cadre d’un vaste plan de répression du crime organisé et de soutien à des opérations régionales conjointes.

Le programme de formation, mené sous la supervision directe du ministère de la Défense, comprend des exercices physiques rigoureux, l’apprentissage du maniement des armes, des tactiques d’intervention urbaine, ainsi que la gestion de situations de crise. Le camp Mariscal Zavala, connu pour abriter certaines des unités d’élite du pays, sert de centre de formation stratégique pour ces futures forces spéciales.

Cette initiative s’inscrit dans la politique de renforcement de la sécurité intérieure engagée par le gouvernement guatémaltèque, face à la montée de la violence attribuée à des gangs transnationaux, souvent liés au narcotrafic et à des réseaux d’enlèvements. Le modèle de cette force spéciale s’inspire d’expériences similaires menées dans des pays voisins, notamment au Salvador.

Reste à savoir si cette nouvelle force pourra effectivement répondre aux attentes placées en elle, dans un contexte où les populations oscillent entre espoir d’un changement réel et scepticisme quant à l’efficacité durable de ces initiatives militarisées.

La Rédactiom

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